L'IDENTITE FRANCAISE DECODEE !

L’année 2010 promet des surprises. Il n’y a pas que la crise économique, dont a fini par comprendre qu’elle sera longue. L’actualité politique est là pour nous rappeler d’autres réalités éloquentes.

Le 28 janvier, Nicolas Sarkozy a fêté son 55e anniversaire. Le même jour, Dominique de Villepin a été relaxé dans l’affaire Clearstream. Présenté dans les tableaux divinatoires de Dalí sous les traits de Guillaume Tell, l’ancien premier ministre peut désormais endosser son costume de franc-tireur. La consultation sur «l’identité nationale», lancée le 2 novembre 2009 - jour des défunts ! - comme un «noble débat», a été enterrée le 8 février sans pompe lors d’un séminaire discret convoqué par le premier Ministre François Fillon, à cinq semaines des élections régionales. Le 5 février, j’avais pu évoquer la question identitaire devant le Ministre de l’Intérieur dans les Thermes historiques du Mont-Dore en lui présentant plusieurs vrais artistes, représentatifs du génie français, ignorés par le Ministère de la Culture. Brice Hortefeux était venu inaugurer le 5e salon de l’Art fantastique européen avant de remettre le trophée «Apocalypse Dore». J’ai eu l’occasion de signaler à Mr Hortefeux qu’il était né le même jour - 11 mai - que Salvador Dalí, dont les «Héritiers» créatifs avaient organisé la manifestation auvergnate. Décidément, les coïncidences chronologiques sont révélatrices des mystérieuses voies du Destin.

L’auteur Roger Erasmy avec Brice Hortefeux

LES VEDETTES DES ELECTIONS REGIONALES

Le destin de la Ve République française est inscrit dans les arcanes de la Gare de Perpignan. Après avoir découvert en 1963 que cette mystérieuse station ferroviaire constituait le «Centre de l’Univers» de sa cosmogonie divinatoire, Dalí a créé en 1965 un étrange tableau intitulé «Le Mystique de la Gare de Perpignan». Au-delà du symbolisme iconographique (le Christ crucifié, l’Angélus de Millet, les outils agricoles), le peintre de Cadaqués y reproduit un Wagon muni de plusieurs inscriptions chiffrées : 606 , 997 et 229 CL 66.

Ces codes ont une signification précise, dont il convient de décrypter les corrélations. 606 ramène au chiffre universel de l’Apocalypse 666. 229 correspond à une date : 22 septembre. Elle constitue la référence historique de la fondation de la République Française (22.9.1792) en même temps que la date de naissance de Ségolène Royal (22.9.1953). L’ancienne candidate à l’Elysée est opposée à Dominique Bussereau (UMP), fils de cheminot et actuel secrétaire d’Etat aux Transports (!) dans la campagne des élections régionales de la région Poitou-Charentes. Enfin, l’indice 997 du message ferroviaire comprend le chiffre d’identification de sainte Marianne : 97. Il faut savoir que sainte Marianne fut une religieuse ursuline guillotinée le 9.7.1794 à Orange, sous la Terreur. Cette martyre héroïque est un symbole oublié de l’identité française.

A travers ces indices chiffrés, le flair prophétique de Dali trouve à la Gare de Perpignan une nouvelle justification. Nous sommes en Languedoc-Roussillon, qui est devenu le théâtre politique d’un épisode marquant des élections régionales de 2010. Georges Frêche, président sortant de la Région, s’est fait exclure du parti socialiste à la suite d’un nouvel dérapage verbal. La direction parisienne du PS a investi Hélène Mandroux, maire actuel de Montpellier, à la tête d’une nouvelle liste officielle. La zizanie électorale à gauche est incarnée par Frêche et Royal, comme par hasard. La prescience dalinienne délivre des codes, dont la précision historique est stupéfiante. Par rapport aux symboles républicains, le destin de George Frêche est particulièrement révélateur. L’ancien maire de Montpellier (1977-2004) est né le 9.7.1938 à Puylaurens dans le Tarn, où a été composé en 1792 (après Valmy) la mémorable chanson républicaine «La Guérison de Marianne». Ce Maire bâtisseur a également créé Port Marianne là, où se situe aujourd’hui l’Hôtel de la Région Languedoc-Roussillon qu’il va ré-investir après les élections régionales de mars 2010. Difficile d'échapper à une telle pré-destination républicaine...

Le message prémonitoire inscrit par Dalí dans sa toile prophétique de «La Gare de Perpignan» présente une interprétation troublante de «L’Angélus de Millet». Reproduit 64 fois dans l’œuvre divinatoire du génial artiste catalan, le célèbre couple rural incarne les Régions de la France profonde. 2010 sera marquée par un chaos durable de l’agriculture française, dont le revenu moyen a baissé de - 34 % en 2009. A l’heure du Salon de l’Agriculture parisien, je tiens à rappeler que le visionnaire Salvador Dalí a brossé la ruine du monde agricole.


«Réminiscence archéologique de l'Angélus de Millet» (Dali, 1935)


1er mars 2010 ● Roger Michel Erasmy, auteur du Codex Dalianus