LA TEMPETE KLAUS + LA CRISE ALIMENTAIRE



Salvador Dali est l'artiste le plus incompris du monde. En fait, l'Histoire contemporaine prouve que le délirant surréaliste catalan est un peintre-visionnaire à vocation messianique. Après 25 années d'investigations méthodiques en Espagne et en France, j'ai pu faire la démonstration de ce que Dali est plus qu'un artiste de génie. Il constitue l'instrument privilégié de la divine Providence. Voir le site www.erasmy-dali.com (Codex Dalianus). Comprendre Dali équivaut à décrypter ses toiles et à lire ses écrits, dont le fameux "Manifeste mystique"

1° La tempête Klaus
Les sources de l’inspiration dalinienne sont mystérieuses. Dans son «manifeste mystique», le peintre explique comment le vent est une clef essentielle de son génie. Il faut savoir qu’au sud des Pyrénées catalanes, la tramontane, tempête tenace et impitoyable, produit des effets euphoriques stimulants qui modifient les comportements humains. Les tempêtes historiques qui ont ravagé à deux reprises le sud-ouest et la région pyrénéenne ont fait plus fort en modifiant le paysage. Ce qu’il y d’étrange dans le déve-loppement des cyclones extratropicaux vécus depuis 10 ans, c’est le fait chronologique. La tempête du 27 décembre 1999, nommée «Martin», coïncidait avec la fête de Saint Jean évangéliste, auteur des textes de «l’Apocalypse» ! A J-4 de l’An 2000, l’ouragan dévastateur «Martin» avait pris la dimension d’un signal avertisseur. Les graves événements du XXIe siècle – attentats du 11 septembre 2001 et la crise financière de 2008 – ont confirmé les interprétations les plus pessimistes. Le vent de Dieu souffle quand il veut.

La tempête «Klaus» du 24 janvier 2009 a mis en évidence un faisceau de coïncidences révélatrices. Dans la région pyrénéenne, le vent soufflait dès la soirée du 23 janvier, jour du 20e anniversaire de la disparition de Salvador Dali ( 23-01-1989). La tempête coïncidait avec l’avènement de Barack Obama (investi le 20 janvier à Washington). Depuis Prague, le président tchèque Vaclav Klaus, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union Européenne, confirmait son euroscepticisme en critiquant la bureaucratie élitiste de Bruxelles. Vaclav Klaus n'a toujours pas ratifié le Traité de Lisbonne. A Davos, le 27 janvier, Klaus Schwab, fondateur du Forum économique, réunit le gotha du capitalisme international pour constater la déroute du libéralisme. En France, 2 millions de mécontents se préparaient à manifester le 29 janvier contre la politique sociale du gouvernement en réclamant le maintien de l’emploi et du pouvoir d’achat. On a su plus tard que le chômage a augmenté de 90.200 demandeurs d’emploi en janvier 2009, malgré les effets d’annonces répétés de Nicolas Sarkozy. A noter également que Nicolas signifie Klaus en allemand . Voilà pour les signes, qui sont redoutables !

2° La crise alimentaire (monde + USA)
La crise financière va durer longtemps. Elle aura des conséquences incalculables. Les plans de relance faramineux tentent désespérément de sauver le système bancaire pourri sans donner la moindre garantie de réussite. Aux USA, le président Obama a adopté le 17 février un gigantesque plan de 787 milliards de dollars en évoquant le «début de la fin de la crise» (?). Après les banques, il s’agit de préserver l’industrie de l’automobile pour maîtriser la montée du chômage. Devant les risques du retour du protectionnisme, l’inquiétude grandit dans les pays émergents. 900 millions d’êtres humains ne mangent pas à leur faim. Et face à la misère causée par la désastreuse crise des «subprimes», 31 millions de citoyens américains – les nouveaux pauvres – recourent aux «food stamps» (coupons d’alimentation) pour se nourrir. Le rêve américain s’effondre et l’Amérique désenchantée s’enfonce inexorablement.



La «Corbeille de Pain» (Cesta de pan) de Dali retrouve en la circonstance toute son aura métaphysique. Salvador Dali avait achevé cette œuvre significative en 1945 en Californie à la veille de la fin de la seconde guerre mondiale. Le peintre attribuait lui-même à cette toile de petit format (33 X 38 cm) des vertus alchimiques. En 1948, le tableau avait été choisi comme emblème du «Plan Marshall», destiné à reconstruire l’Europe ruinée. «La corbeille de pain» constitue l’œuvre la plus énigmatique de Dali ►. Elle représente un panier, qui contient un gros croûton de pain tranché en forme de phallus coupé. La toile incarne la faim et annonce la fin du pouvoir phallocratique.

La suite est inscrite dans l’«Apothéose du Dollar» de 1965 et dans le fameux «Lincoln», réalisé par Dali en 1975. Il s’agit de visions concernant la «sortie de crise». Bientôt les Femmes ! A suivre ….

1er mars 2009 ● Roger Michel Erasmy / Codex Dalianus ● www.dali-visions.dali-code.com