Prochaine présentation : 24 octobre 2008 à janvier 2009
à Eggenfelden (Bavière), ville jumelée de Carcassonne

LE WAGON DE DALI, vedette européenne du Surréalisme

On connaît l’histoire du «Wagon de Dali». A l’origine, il y eut le flair paranoïaque-critique de Salvador Dali, qui avait découvert en 1963 à la principale station ferroviaire du Roussillon le «Centre de l’Univers» de sa délirante cosmogonie personnelle. Pendant des décennies, les services de la SNCF ont fait partir pour les USA ses toiles du génie, créées au sud des Pyrénées dans l’atelier de Cadaqués. Il fallait rendre un hommage pictural grandiose à l’aide logistique fournie par cette gare providentielle, devenue à la fois porte du nouveau monde, clef de l’argent et temple d’inspiration. En 1965, Dali créa un tableau emblématique intitulé «Le Mystique de la Gare de Perpignan».

Dali devant le tableau de la Gare (1965)

L’œuvre fut présentée le 18 décembre 1965 à New York. Elle a transité par Paris et constitue depuis 1978 la pièce maîtresse du Musée Ludwig de Cologne. Structurée en forme de Croix de Malte, la toile monumentale (406 x 295 cm) montre une projection érotique du couple légendaire de l’Angelus de Millet, disposé autour de la tête du Christ crucifié. Au-dessus de cette explosion mystique, l’artiste a reproduit un curieux fourgon ferroviaire. Il s’agit du «Wagon de Dali».


Le Wagon de Dali (1995)

Depuis dix ans, le «Wagon de Dali» fonctionne dans le midi pyrénéen comme espace culturel vivant, mis au service de la promotion de l’Art fantastique. En décembre 2004, il fut la vedette médiatique du «Telethon» devant l‘établissement thermal de Luchon. En mai 2005, le fourgon dalinien devait animer les festivités de clôture du Centenaire Dali à Paris au pied du Panthéon. La Préfecture de Police avait donné son accord. Mais la consécration nationale du wagon a été annulée in extremis sous le prétexte d’un veto politico-culturel bizarre.

L’apothéose du «Wagon de Dali» s’est déroulée finalement en 2005 en Bavière au musée national du Houblon de Wolnzach, avantageusement situé entre Munich, Nuremberg et Ratisbonne. Sous la houlette de Roger Erasmy, fondateur du mouvement, les «Héritiers de Dali» y ont réalisé une opération surréaliste originale autour du fourgon, qui s’est affirmé comme un incontournable tremplin de l’Art fantastique contemporain. Parti fin septembre 2005 de Perpignan-Rivesaltes comme convoi routier exceptionnel vers la lointaine Bavière, le «Wagon de Dali» a été réaménagé en salle de démonstration culturelle pour accueillir onze toiles inédites.

L’exposition bavaroise a été conçue autour du thème «Les Héritiers de Dali peignent l’Europe». Elle a fait l’objet d’un reportage de la chaîne TV «Deutsche Welle» de Berlin – la CNN allemande – qui a été diffusé le 6.11.2005 autour de la planète par le canal satellitaire Euromaxx. A noter que l’exposition a été présentée en juin 2007 au Parlement Européen de Bruxelles.

Le mouvement «Les Héritiers de Dali» a été fondé en juin 2004 à Lyon. En 3 années, le collectif créatif a multiplié les manifestations spectaculaires en Europe. L’opération bavaroise de 2005 a marqué l’ouverture culturelle vers les pays de l’Est. Elle connaîtra un prolongement constructif au cours de l’automne 2008. Le «Wagon de Dali» constitue aujourd’hui un incontournable support de la relance de l’art fantastique. Depuis 1963, on a pu vérifier l’authenticité des projec-tions alchimiques révélées par Dali à propos du «Centre de l’Univers». Antenne mobile de la Gare de Perpignan, le fourgon surréaliste porte la magie créative dalinienne au-delà des fron-tières de l’Hexagone. Le «Wagon de Dali» est désormais promis au vedettariat européen.

Perpignan, 15 janvier 2008

Contact «Wagon de Dali» : Roger Michel ERASMY ● Internet : erasmy@dali-code.com