1° La chute de Nicolas Sarkozy (dans les sondages)

Neuf mois après son entrée triomphale à l’Elysée, Nicolas Sarkozy, hyperprésident réformateur, est en difficulté. Son irrésistible agitation médiatique s’est soldée par un enchaînement d’erreurs d’appréciation et d’échecs stratégiques. Les tests ADN, le manque de croissance, la baisse du pouvoir d’achat, la fréquentation des «people» et des milliardaires, l’effet «bling bling», Kadhafi, Chavez, le rapport Attali, le cafouillage de Neuilly, le divorce avec Cécilia et les vacances de luxe avec Carla Bruni ont fini par provoquer un effondrement brutal de la cote de popularité de ce président flamboyant, dont le discours prometteur avait suscité tant d’espoirs dans le pays.

La carrière présidentielle de Nicolas Sarkozy avait démarré en juin 2007 par 65 % d’opinions favorables. Fin février 2008, 33 % des Français seulement ont estimé que l’action du chef de l’Etat «va dans le bon sens» (enquête réalisée 20 février par le CSA pour Valeurs Actuelles). Le sondage LH2 pour Libération l’ont confirmé le 3 mars : la cote de confiance des Français s’établit actuellement à 37 %. Le rejet de la personne du président est dû, semble-t-il, aux dérives de son style personnel.

Les visions prémonitoires de Salvador Dali se confirment. Une fois de plus, la gare de Perpignan , «centre de l’univers» de la cosmogonie de Salvador Dali, s’affirme comme la vitrine révélatrice du destin des Présidents de la Ve République. Les codes secrets inscrits dans le tableau prophétique «Le Mystique de la Gare de Perpignan» (Dali, 1965) ont mis en évidence l’équation 229 CL 66. Il s’agit de la date de la fondation de la République Française (22 septembre 1792). Le 22 septembre (1953) correspond également à la date de naissance de Ségolène Royal, qui a été l’adversaire inattendue de Nicolas Sarkozy lors des élections présidentielles de 2007. L’indication 229 est capitale. Ce fut un signal indiscutable annonçant que la République Française allait entrer dans une nouvelle phase historique.



L’intuition paranoïaque-critique de Salvador Dali trouve des repères concordants sur le réseau ferroviaire convergeant à la Gare de Perpignan. Depuis 1984, j’ai expliqué dans mes écrits comment le rail allant vers la Cerdagne passe par la gare de Cirach et un pont suspendu de funeste mémoire. L’ouvrage révolutionnaire avait été inauguré par le Président Alexandre Millerand avant que le génial constructeur, l’ingénieur Albert Gisclard, n’y trouve une fin tragique lors des ultimes essais. L’extension de la Gare de Perpignan a mis en évidence les références voilées des Présidents Chirac, Mitterrand et Giscard (Destin). Dans le symbolisme révélateur de Dali, Nicolas Sarkozy apparaît à travers les deux figures mystiques et monarchiques de Saint-Thomas et du roi-soleil Louis XIV. La date de naissance du chef d’Etat (28-01-1955) correspond à la fête de St. Thomas d’Aquin, dont la statue trône sur le retable baroque de Cadaqués. Sur le rail de Cerdagne, la station de St. Thomas-les-Bains est proche du fameux «Pont Gisclard», devenu synonyme de catastrophe. Le grimoire dalinien projette des signes d’une redoutable force chaotique…

2° L’Apothéose du Dollar

La crise boursière déclenchée en 2007 aux USA par les sub-primes a évolué le 21 janvier 2008 en krach boursier, qui s’est transformé en crise financière (mondialisée). Les principales Bourses ont chuté. Et la machine néo-libérale, moteur de la croissance, est en panne. Le 29 février, les craintes d’une récession planétaire se sont aggravées par la nouvelle baisse du dollar (portant l’Euro à un taux-record de 1,5239 $) et par la montée du prix du baril de pétrole à 103 dollars (autre record) ! En France, l’incroyable perte de 4,9 milliards d’euros par la Société Générale, les rémunérations monumentales des grands patrons du CAC 40 et le scandale du parachute doré de l’ex-président de la UIMM, Mr Denis Gautier-Sauvagnac, ont accentué le pessimisme et la défiance des consommateurs dans le système bancaire.

La dégradation économique qui se profile risque de durer. Elle va condamner les prévisions de croissance irréalistes du Président Sarkozy. Le scénario apocalyptique brossé par le peintre-visionnaire dans sa toile «L’Apothéose du Dollar» (Dali, 1965) apporte aux prémonitions daliniennes une nouvelle démonstration historique .

A suivre donc …. Roger Michel Erasmy, auteur du «Codex Dalianus» www.erasmy-dali.com