1° Les repères. Le mystérieux œuvre pictural de Salvador Dali constitue un fabuleux scénario du futur. L’énigmatique surréaliste catalan a pressenti les grands évènements historiques de notre époque avant de les mettre en images. L’effondrement du communisme dès 1989, l’attaque du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et la désastreuse guerre en Irak apparaissent à travers la peinture divinatoire du peintre-visionnaire tels des signaux prémonitoires d’une soudaine accélération de l’Histoire. Le destin de la République française prend dans ce canevas prophétique une importance particulière, dont les lignes de force sont inscrites dans la Gare de Perpignan, vitrine de l’inspiration paranoïaque-critique de l’artiste. Depuis 1984, mes livres de la série «Codex Dalianus» ont délivré les clefs de l’Art divinatoire de Dali.

Les projections de la toile symbolique «Le Mystique de la Gare de Perpignan» (Dali 1965) ont mis en évidence des indications visuelles sous forme de références (républicaines), corroborées par des chiffres et de lettres, qui correspondent à des noms significatifs (Chirac, Giscard et Mitterrand) et d’incontournables dates à caractère historique. Les codes secrets 229 CL 66 et 97 conduisent à la figure emblématique de Marianne (mythe-signe de Dali). Ce symbole républicain a trouvé dans l’image mythique de l’Angélus de Millet un prolongement iconographique que le visionnaire Dali a transfiguré en «mante religieuse», à la fois femme libérée et impitoyable tueuse de mâles. Récemment, Ségolène Royal et Cécilia Sarkozy ont apporté une illustration éloquente à cette redoutable prémonition dalinienne. La chancellière allemande Angela Merkel rejoindra à terme ce couple infernal…

LA MARIANNE DE DALI (mythe-signe créé en 1978)


2° La trajectoire balisée du Président Sarkozy

Depuis le 6 mai 2007, l’itinéraire pressé de Nicolas Sarkozy suit la voie tracée par le flair divinatoire de Dali : la croisière de Malte, les tests ADN, la rupture avec Cécilia, les Impressions d’Afrique (Dali, 1938), le show de New York (ONU), les débats de Grenelle, le prix du pétrole, la panne de croissance… Les signes concordent sur fond de corrélations et de concomitances, irréfutables preuves du destin.

3° Villepin dans le rôle de Guillaume Tell

La peinture de Dali constitue une immense toile d’araignée dont les champs sont liés. La délirante mise en scène surréaliste des mystérieux tableaux de l’artiste catalan révèle entre autre une vaste galerie de personnages. Le décodage méticuleux met a jour des figures représentatives telles que Lénine, Trotsky, les Marx Brothers, Hitler, Napoléon, Goethe, Vermeer, Marcel Duchamp, etc. plus les éléphants et les ânes. Leur apparition ponctuelle donne aux visions daliniennes un sens particulier. Guillaume Tell en est un symbole révélateur, qui amène de bien étranges découvertes. Dali a représenté le légendaire héros helvétique dans plusieurs toiles majeures.


On connait la troublante histoire du héros national suisse que le bailli autrichien Gessler avait obligé à couper d’une flèche d’arbalète la pomme placée sur la tête de son fils. Ce tir historique eut lieu le 14 novembre 1307. Cette date significative marque l’itinéraire étoilé de Dali, puisqu’elle correspond à la première exposition publique du peintre à Barcelone (14-11-1925) et à sa première arrivée glorieuse à New York (14-11-1934). Dans l’imaginaire du peintre, Guillaume Tell a été d’abord l’incarnation de son père, l’autoritaire notaire S. Dali de Figueras, dont l’intransigeance a failli tuer dans l’œuf les aspirations artistiques de son rejeton surdoué. Les toiles mettant en scène la figure emblématique de la Confédération helvétique sont des images exceptionnelles chargées de fatalisme et d‘Histoire. La «Vieillesse de Guillaume Tell» , notamment, illustre l’affrontement père-fils, qui se déroule derrière un rideau masquant la figure menaçante d’un lion. Au second plan, 2 femmes nues (libérées) quittent la scène. Une traduction allégorique de cette œuvre-clef nous ramène aux psychodrames de la politique hexagonale. L’ex-premier ministre Dominique de Villepin est né le 14 novembre 1953. Il est devenu depuis quelques mois le principal opposant à Nicolas Sarkozy. Impliqué dans les ténébreuses affaires Clearstream et EADS, le «lion» Villepin va-t-il tuer le père en mouillant Chirac ? Le scénario tragique brossé par le devin Dali promet d’autres surprises.

A suivre…

Roger Michel Erasmy, auteur du «Codex Dalianus» www.erasmy-dali.com